Transition énergétique

Un bâtiment photovoltaïque est une construction équipée de panneaux solaires qui transforment l’énergie solaire en électricité verte, utilisable pour alimenter l’immeuble grâce à un onduleur convertissant le courant continu en courant alternatif. L’excédent d’électricité produit peut être injecté dans le réseau public, profitant à d’autres utilisateurs, et le surplus ou la totalité de la production, vendue via un contrat d’obligation d’achat, permet à l’entreprise de générer des revenus supplémentaires tout en soutenant la transition énergétique.

Les bâtiments photovoltaïques peuvent prendre diverses formes selon les besoins et les activités de l’entreprise ou de la collectivité qui les met en œuvre. Vous pouvez retrouver :

Le hangar solaire

Très apprécié dans les secteurs agricole et industriel, ce dispositif permet de financer ou de rentabiliser des structures grâce à l’énergie produite, tout en réduisant les coûts énergétiques et en créant des revenus supplémentaires.

Toiture solaire pour bâtiments

Les entreprises et les collectivités ont la possibilité d’équiper leurs toits de panneaux solaires en mode autoconsommation, ce qui permet de couvrir une part significative de leurs besoins en électricité de manière durable et économique.

Ombrières solaires pour parkings

En complément des installations sur bâtiments, les entreprises peuvent optimiser leurs espaces de stationnement en installant des ombrières photovoltaïques, transformant ainsi les parkings en sources de production d’énergie renouvelable.

Transformer les toits des bâtiments en source d’énergie verte

L’immeuble équipé de panneaux solaires

L’installation de panneaux photovoltaïques en copropriété permet de diminuer les charges locatives tout en revalorisant les biens immobiliers. Les propriétaires bénéficient ainsi d’une source de revenus pérennes et renforcent leur contribution à la transition écologique.

Vous envisagez d’adopter une stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) durable, mais vous ne savez pas par où commencer ? Découvrez 7 étapes essentielles pour instaurer une démarche structurée, générant des bénéfices tant pour votre organisation que pour son environnement économique et social.

Définir les bases de votre démarche RSE

Avant toute action, définissez vos objectifs : renforcer l’image, réduire les coûts, mobiliser vos équipes ou obtenir une certification. Précisez également les activités concernées et désignez les responsables pour structurer efficacement votre projet.

Mettre en place une politique interne

Une fois la stratégie RSE définie, il est crucial de la formaliser. La politique RSE sert à structurer et communiquer vos engagements. Ce document inclut la vision, le cadre et des actions spécifiques (achats, mobilité, gestion des urgences écologiques).

Détailler les activités

Répertorier les activités de la société est une étape clé. Cela permet d’avoir une vue d’ensemble des processus et facilite l’identification des impacts. Par exemple, une entreprise du bâtiment pourrait lister ses opérations pour optimiser sa démarche RSE.

Fixer des objectifs RSE

En fonction des impacts identifiés, il est essentiel de définir des objectifs mesurables avec des échéances précises. Consultez les réglementations spécifiques à votre secteur, comme dans le domaine de la construction, où certains matériaux doivent respecter des normes environnementales particulières.

Mettre en place des actions RSE

Une fois les objectifs définis, il est crucial de mettre en œuvre des actions concrètes pour atteindre ces cibles. Cela inclut la mise en place de pratiques visant à améliorer l’impact de l’entreprise dans ses domaines clés.

Mesurer et diffuser les résultats RSE

Il est essentiel que la démarche RSE soit suivie d’une évaluation rigoureuse. Pour cela, des indicateurs et des tableaux de bord doivent être utilisés pour mesurer l’efficacité des actions entreprises. Cela permet à la compagnie de vérifier si ses engagements produisent les résultats attendus.

La RSE au cœur de votre entreprise

Analyser les impacts de l’entreprise

Il est crucial de comprendre les effets de chaque activité sur l’écosystème. Exemples d’impacts :

• Social : bien-être des employés, taux de rétention, conditions de travail, équilibre vie privée/vie professionnelle, risques psychosociaux.
• Économique : soutien à l’économie locale, collaboration avec des fournisseurs proches, pratiques commerciales éthiques.
• Environnemental : pollution, émissions de CO2, gestion des déchets, consommation d’énergie excessive.

Avec le décret n° 2024-1023, la France cherche à intensifier le développement des énergies renouvelables pour rattraper son retard par rapport à ses voisins européens. Le décret du 13 novembre 2024 concrétise cette ambition en ciblant les parkings de grande taille.

Des obligations spécifiques pour les parkings

Désormais, les stationnements extérieurs de plus de 1 500 m² devront installer des structures équipées de dispositifs de production d’énergie verte, tels que des panneaux solaires. Les dates butoirs sont fixées à 2026 pour les parkings les plus grands (plus de 10 000 m²) et à 2028 pour les autres. Les zones commerciales, principales concernées, devront aménager au moins 50 % de leurs surfaces dédiées au stationnement.

Sanctions financières : Un outil dissuasif pour garantir la conformité

Des sanctions financières dissuasives sont prévues : 50 € par mètre carré non conforme. Les contrevenants pourraient ainsi se retrouver avec des amendes conséquentes. Cette contrainte s’applique également aux nouveaux parkings, qui devront être conçus pour intégrer ces dispositifs dès leur construction.

Exploiter le potentiel des parkings pour la production d’énergie verte

Au-delà des obligations, cette réforme vise à exploiter le potentiel énergétique des parkings. Les ombrières photovoltaïques permettront non seulement de générer une électricité renouvelable redistribuable localement, mais également de réduire l’impact environnemental des grandes surfaces, souvent critiquées pour leur consommation énergétique. Elles pourraient aussi alimenter des infrastructures comme les bornes de recharge électrique.

Les ombrières photovoltaïques pour renforcer la transition énergétique

Crédit photo : jean-louis Zimm/Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0)

Un décret aux enjeux multiples : Concurrence, environnement et infrastructures

Ce décret, bien qu’accueilli avec scepticisme par certains acteurs économiques, redéfinit l’utilisation des espaces de stationnement en en faisant des piliers de la production énergétique durable.

Une énergie renouvelable provient de ressources naturelles inépuisables qui se régénèrent plus rapidement qu’elles ne sont utilisées. En d’autres termes, elles sont disponibles en quantité suffisante pour couvrir les besoins actuels et futurs de l’humanité. On retrouve divers types d’énergies vertes.

Une ressource accessible et polyvalente

L’énergie solaire, captée directement des rayons du soleil, est l’une des sources les plus abondantes et accessibles. Elle se décline en deux principaux usages : la production d’électricité verte via des cellules photovoltaïques et la génération de chaleur pour l’eau sanitaire ou le chauffage.

L’exploitation de la puissance du vent

L’énergie éolienne, issue des mouvements d’air générés par les variations de température et de pression atmosphérique, est captée par des éoliennes. Ces dispositifs, équipés d’une hélice à plusieurs pales montée sur un mât, produisent de l’électricité lorsqu’ils sont actionnés par le vent, activant un générateur électrique dans la nacelle.

Une source issue de l’eau

L’hydroélectricité est produite dans des centrales hydroélectriques, qui utilisent la force ou la hauteur de l’eau pour entraîner une turbine connectée à un générateur électrique. Cette énergie peut provenir de diverses sources, comme les rivières, les lacs, les barrages, les chutes d’eau ou encore les marées.

Énergie renouvelable : un futur énergétique plus vert

Crédit photo : meesgroothuis de Pixabay

La chaleur de la Terre

La géothermie utilise la chaleur provenant des profondeurs de la Terre, captée par des puits ou forages. Cette chaleur résulte de la désintégration d’éléments radioactifs dans le noyau, le manteau et la croûte terrestre, ainsi que des mouvements tectoniques. Considérée comme la source d’énergie la plus stable et fiable, la géothermie ne dépend pas des conditions climatiques.

Une ressource organique

La biomasse désigne les matières organiques, qu’elles soient d’origine animale ou végétale, comme le bois, les déchets agricoles, les ordures ménagères, les boues d’épuration et les algues. Différents procédés permettent de l’exploiter pour générer de la chaleur, de l’électricité ou des biocarburants, notamment la combustion, la gazéification, l’estérification, la pyrolyse et la méthanisation, qui produisent du biogaz.

Dans un monde où la recherche de solutions énergétiques durables devient cruciale, l'Aeroleaf se distingue comme une innovation prometteuse. Ce concept unique, développé par la start-up française New World Wind, introduit un arbre à vent qui permet de produire de l'électricité renouvelable en milieu urbain. Grâce à ses micro-turbines silencieuses, l'Aeroleaf se présente comme une alternative discrète et efficace pour les zones souvent peuplées et limitées en infrastructures énergétiques.

Mesurant environ dix mètres de haut, l'Aeroleaf se compose de plusieurs micro-turbines, baptisées Aeroleafs, disposées comme des feuilles sur un tronc stylisé. Ce design permet de capter l'énergie éolienne, même lorsque le vent est faible, à partir de 9 km/h. Chaque micro-turbine peut générer jusqu'à 1 000 kWh d'énergie par an, ce qui signifie qu'un arbre à vent entier peut produire, en conditions optimales, jusqu'à 36 000 kWh par an. Une telle production est suffisante pour alimenter des installations urbaines comme des bornes de recharge pour véhicules électriques ou l'éclairage public.

L'Aeroleaf permet de produire de l'électricité renouvelable

L'Aeroleaf est particulièrement attractif pour les municipalités cherchant à diversifier leurs sources d'énergie tout en améliorant leur image écologique. Contrairement aux éoliennes classiques, souvent perçues comme encombrantes et peu esthétiques, cet arbre à vent s'intègre harmonieusement dans le paysage urbain. Cependant, le coût d'acquisition, évalué à environ 50 000 euros hors taxes, représente un frein potentiel à sa généralisation. Néanmoins, des versions plus compactes et à moindre coût pourraient voir le jour, rendant cette solution encore plus accessible.

En résumé, l'Aeroleaf symbolise une avancée significative vers l'intégration de l'énergie renouvelable dans les villes, en alliant performance énergétique et esthétique. C'est une option intéressante pour les collectivités désireuses de faire un pas vers un avenir plus durable.