Secteur immobilier : la rénovation énergétique, enjeu majeur pour 2025
En 2025, la rénovation énergétique se place au cœur des priorités du secteur immobilier. Les nouvelles obligations visant à réduire le nombre de logements mal isolés, combinées aux attentes des acheteurs, font de l’efficacité énergétique un critère central dans les décisions d’investissement.
L’engouement pour les logements anciens et la priorité énergétique
Une étude récente menée par Little Worker, spécialiste de la rénovation immobilière, indique que 68,4 % des professionnels constatent un intérêt croissant pour les logements anciens à rénover. Cette tendance s’explique par l’augmentation des dépenses énergétiques et une sensibilisation accrue aux enjeux environnementaux. Pour 84,2 % des sondés, la performance énergétique est désormais un facteur déterminant dans le choix d’un bien.
Mieux valoriser les biens à rénover
La commercialisation de logements nécessitant des rénovations reste complexe. Près de 68,4 % des professionnels estiment ces biens moins attractifs. Pour pallier cette difficulté, fournir une estimation détaillée des travaux peut rassurer les acheteurs, révéler le potentiel du bien et réduire les incertitudes financières, facilitant notamment l’accès à un prêt immobilier.
Une réglementation qui redéfinit les pratiques
Les nouvelles mesures, telles que l’interdiction de louer des logements classés G ou l’audit énergétique obligatoire, modifient en profondeur les pratiques. Si 57,9 % des experts perçoivent ces règles comme contraignantes, elles favorisent néanmoins la rénovation énergétique, vue comme une opportunité de valoriser le parc immobilier existant.
La rénovation énergétique au service du secteur immobilier
Crédit photo : PublicDomainPictures de Pixabay
Des aides financières encore sous-utilisées
Bien que des dispositifs financiers soient disponibles pour soutenir les travaux de rénovation, leur utilisation reste limitée. Seulement 44,5 % des projets bénéficient de ces aides, souvent entravés par des démarches administratives complexes et les coûts élevés des professionnels certifiés RGE. Un accompagnement renforcé et une communication claire sont essentiels pour surmonter ces obstacles.
Une évolution des attentes des acheteurs
L’étude souligne une évolution marquée des attentes des acquéreurs, qui privilégient désormais la performance énergétique aux critères purement esthétiques. Ce changement pousse les professionnels à développer des compétences techniques, à maîtriser les coûts des rénovations et à mieux informer sur les aides financières disponibles.
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